African Wildlife Foundation et l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature organisent une formation sur l’assistance judiciaire et les poursuites en matière d’espèce sauvages sur le thème Renforcement de l’application de la loi grâce à l’amélioration de l’identification des espèces et spécimens d’espèces sauvages du 27 au 29 Mars 2023 à Matadi dans la province du Kongo-Central.
C’est grâce au financement du bureau américain des affaires internationales de suffisants et d’application de la loi(INL) que cette formation est mise en œuvre.
Les participants ciblés dans cette formation sont les forces de l’ordre travaillant dans les aéroports et les ports de la République Démocratique du Congo, afin d’améliorer l’identification des espèces et de remédier aux faiblesses du système de justice pénale et aux moyens de remédier à ces faiblesses, notamment la compréhension de la loi, celle de la nature et de l’étendue de la criminalité, le traitement approprié des preuves et la présentation des preuves au tribunal.
« La ville de Matadi a été choisi parce qu’elle abrite l’un des ports qui a été signalé comme points de sortie le plus fréquent par où sortent les produits de la faune sauvage, dont les saisies ont été opérée en Asie dans le pays comme le Vietnam, la Malaisie et l’Indonésie. Comme le projet veut lutter contre le trafic des espèces de la faune, il a apporté son choix sur cette ville pour travailler avec les agents qui travaillent à ce port, afin de renforcer leur capacité, les outiller et documenter à lutter efficacement contre ce fléau. » Joe Kasongo, chargé d’application de la loi AWF.
Il affirme par ailleurs que cette activité a un double volet, la sensibilisation pour éveiller la conscience de ces agents et le renforcement des capacités pour qu’ils mettent en pratique les connaissances apprises.
« Nous avons rappelé aux participant que nous devons travailler ensemble pour que la criminalité faunique qui souvent sorte par le port de Matadi puisse cesser, si non, quand ça sort soit par la collaboration des participants ou alors par leur inappétence que ces histoires sortent. Nous voulons qu’à l’issue de cette formation que plus jamais qu’on parle des espèces qui se trouve sur le plan international qui sortiraient de la République Démocratique du Congo par Matadi ou par l’aéroport de N’djili. » a ajouté Antoine TABU, directeur pays AWF.
« Pendant ces cinq jours de formation qui se déroule à Matadi, nous sommes en train de parler de la CITES et du respect des droits de l’homme, parce que African Wildlife Foundation a décidé depuis un bout de temps de faire du respect des droits de l’homme sa boussole. ce qui veut dire que dans tous ce que nous faisons, nous prenons en compte les droits humains et d’ailleurs c’est dans ce contexte que nous avons dans le deux paysages que nous gérons en collaboration avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, établi un mécanisme de gestion des plaintes à l’issue de laquelle la communauté locale a la possibilité de pouvoir apporter tous les abus qui sont commis par les éco gardes ou agents administratifs soit de l’ICCN, soit de AWF dans cette plateforme, afin de permettre à African Wildlife Foundation de recueillir toutes les informations et faire assoir sa stratégie. » a renchéri Rachel EMISAVE, chargée de communication AWF-RDC.
Cette formation qui est assurée par African Wildlife Foundation, CITES, ICCN et JUREC regroupe les agents de l’Office Congolais de Contrôle, de la Société Congolaise de Poste et de Télécommunication et de Direction Générale des Douanes et Accises.
Serge GATA
10 Décembre 2024
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