Dans l’objectif de rassembler les parties prenantes pour entamer des discussions sur leurs rôles et leurs contributions dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces de la faune sauvage, les lacunes dans la législation en matière d’application de la loi relatives aux espèces sauvages, aussi dans la compréhension et le respect des droits humains, African Wildlife Foundation et l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ont organisé une nouvelle série de formation Pendant 5 jours, soit du 06 au 10 mars 2023 à l’hôtel Belle Vie de Kinshasa sur le renforcement d’application de la loi en améliorant l’identification des espèces et spécimens sauvage avec les agents de la DGDA,OCC et RVA travaillant à l’aéroport de Ndjili et le port de Matadi.
Depuis une certaine période, African Wildlife Foundation a constaté que plusieurs trafics d’espèces et spécimens sauvages passent par ces deux grandes frontières du pays dont l’aéroport international de Ndjili et le port de matadi, sans être repéré par les agent commis dans les frontières. C’est ainsi que cette organisation travaillant dans la sauvegarde des espèces de la faune sauvage en collaboration avec le département d’Etat Americain en charge de la lutte contre criminalité ont lancé cette série des formations pour outiller les agents de l’Etat ayant la mission de contrôle dans les portes d’entrée et sortie du pays.
« Nous avons compris que les africains doivent parler d’eux-mêmes de la faune et être les premiers citoyens à la protéger. C’est pour cela, nous sommes là comme des gens qui comprenons le danger qui guette l’humanité avec l’érosion de la faune et nous disons attention, il y a la criminalité faunique et nous devons travailler ensemble, mais également voir l’économie de la faune en investissant plus l’homme pour qu’il reçoivent les avantages de la faune, tout en accentuant sur la conservation communautaire. » a-t-il souligné Antoine TABU, Directeur pays de African Wildlife Foundation.
Plusieurs thèmes ont été abordé pendant ces 5 jours de formation dont : l’aperçu de la criminalité faunique, nature et prévalence de la criminalité liée aux espèces sauvages en République Démocratique du Congo, le rôle des organismes internationaux dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, le régime juridique international sur la faune, CITES et procédures, manipulation et conservations des preuves matérielles, identification de l’Ivoire, de la corne de rhinocéros et des écailles des pangolins, les procès-verbaux comme moyen de preuve en droit congolais, la classification des droits de l’homme…
« Ce groupe est le deuxième que nous sommes en train de former sur les mêmes thématiques, nous sommes satisfaits de l’engouement, de l’envie que manifestent les participants pour approfondir les connaissances sur cette matière de la criminalité liée aux espèces de la faune sauvage surtout pour leur participation active, nous espérons que dans les jours avenirs les choses se feront autrement que les fois passées. » S’est exprimé Maitre Joe Kasongo, Chargé d’application de la loi de African Wildlife Foundation lors de la clôture de l’atelier.
Les participants à cet atelier de formation ont exprimé leur grande reconnaissance à African Wildlife Foundation pour cette initiative et satisfaction sur la qualité de formation.
Cette formation organisée avec leur partenaires traditionnels dont l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature et JUREC a été sanctionné par les certificats de participation pour témoignage partout où ils œuvrent.
Serge GATA
01 Octobre 2024
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