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Conservation LE SECRETAIRE GENERALE DE LA CITES DEMENT L’INFORMATION SUR LE TRAFIC DES ESPECES PROTEGEES DE LA RDC VERS LA CHINE SUR LA PERIODE DE 2003 A 2023

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Conservation : LE SECRETAIRE GENERALE DE LA CITES DEMENT L’INFORMATION SUR LE TRAFIC DES ESPECES PROTEGEES DE LA RDC VERS LA CHINE SUR LA PERIODE DE 2003 A 2023

Saisie par le professeur Augustin NGUMBI AMURI, coordonnateur de la CITES-RDC  dans une correspondance  du 22 août 2023, pour Demande d’informations concernant les allégations du Département d'Etat des Etats-Unis d'Amérique contre quelques fonctionnaires de RDC accusés de trafic de chimpanzés, de gorilles, d'okapis et d'autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin, le Secrétaire Générale de la CITES a réagi en date du 18 septembre 2023, qu’il n’ y a jamais eu un mouvement de trafic de ces espèces entre 2003 et 2023 identifié par cet organe.

« Par la présente, j’accuse bonne réception de votre courrier daté du 22 août 2023, concernant la communication émise par le Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique et publiée par l’Ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Kinshasa le 16 août dernier, désignant des fonctionnaires de la République démocratique du Congo (RDC) pour des faits de corruption présumés.

S’agissant des informations figurant dans la base de données de la CITES concernant les statistiques d'exportations de chimpanzés et de gorilles de la RDC vers la Chine (l’okapi n’étant pas une espèce inscrite dans les Annexes de la Convention), le Secrétariat a consulté la base de données et n’a pas trouvé trace de transactions de la RDC vers la Chine pour les espèces susmentionnées pour la période allant de 2003 à 2023. » Peut-on lire dans cette correspondance consultée par la RTEC TROPICANA, signée Ivonne HIGUERO, Secrétaire Générale de la CITES

Pour rappel, les Etats-Unis d’Amérique dans un communiqué publié dans les réseaux sociaux et attribué au département d’Etat américain le mercredi, 16 aout 2023 ont accusé la Chine de déverser des  pots-de-vin en échange des trafic des chimpanzés, d’Okapis et d’autres espèces de la  faune sauvage protégées de la République Démocratique du Congo à ses trois fonctionnaires, dont  l’ancien Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature(ICCN), le Pasteur Dr Cosma WILUNGULA, le Professeur Augustin NGUMBI et Leonard MUAMBA , une information à laquelle  la Chine a refusé de réagir et qu’elle a qualifié de fake news .

Plusieurs personnes se posent la question de savoir d’où est venue la motivation de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique de publier une information pareille alors que les organes qui gèrent les espèces citées et l’organisation qui règlemente le commerce des espèces protégées ne sont pas au courant d’une quelconque information sur le trafic de ces espèces.

Toutes les organisations impliquées directement dans la gestion des chimpanzés, de gorilles et Okapi ne se retrouvent pas par ce communiqué. Alors, la grande question reste à savoir, qui a induit en erreur  l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique jusqu’à pousser le Département d’Etat américain à prendre des sanctions contre les paisibles citoyens congolais ayant sacrifiés leurs vies pour la conservation de la nature ?

Pour cette affaire on tourne le regard vers l’adage qui dit : Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil  apparaitra.

Serge GATA

sergegata@gmail.com

 

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