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Forêt ETAT DE LIEU DE LA DEFORESTATION EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

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Forêt : ETAT DE LIEU DE LA DEFORESTATION EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Depuis une certaine période, la République Démocratique du Congo enregistre une perte immense de sa couverture végétale, les données récoltées par le système d’information géographique et par des études sur terrain, présentent un aperçu général de l’état de l’environnement en République Démocratique du Congo. Les résultats trouvés se présentent comme suite : l’année 2020, la République Démocratique du Congo a perdu 1.309.975 hectares selon les données du Global Forest Watch ; l’année 2017 constitue l’année du pic de la perte du couvert végétal en République Démocratique du Congo avec une perte estimée à 1.467.956 hectares suivie de 2016 et 2018 avec respectivement 1.381.278 et 10373.807 hectares de perte. Malheureusement aucune solution efficace n’est envisagée pour ralentir le taux de la déforestation.

Selon les données du Global Forest Watch, la République Démocratique du Congo qui a la proportion de plus de cinquante-sept pourcent du bassin du Congo a perdu une superficie du couvert végétal équivalent à 1.309.975 hectares en 2020 qui est une superficie supérieure aux étendues de la ville-province de Kinshasa et de la province du Kasaï-Oriental. Forêt

Les données disponibles analysées montrent un accroissement de la déforestation par rapport aux années antérieures, les années 2017 et 2018 ayant chacune 1.381.278 et 1.467.956 hectares de perte du couvert végétal.

Une étude américaine parue dans la revue « science » présente une étude mondiale de la déforestation mettant en exergue 50000 km² des forêts perdues entre 2001 et 2015 en listant l’abattage pour la production agricole, l’exploitation forestière, feux de forêt, l’urbanisation et l’agriculture itinérante comme les principaux moteurs de la déforestation.

Les données à notre disposition créent une sorte de pessimisme chez les spécialistes de forêt et de l’environnement qui n’envisagent rien de bon dans le futur étant donné qu’aucun effort n’est fourni pour freiner cette déforestation, les mêmes causes produisant les mêmes effets.

Le premier sur la liste en 2020,est la province de la Tshopo qui a le plus fort taux de déforestation soit 115686 hectares.Cette province a connu sa plus grande perte du couvert végétal en 2017 avec 144166 hectares.Elle a connu une légère baisse du taux de déforestation en 2003 avec 12560 hectares.

Les bonnes nouvelles sont queCinq points pourraient avoir un impact conséquent sur la réduction du taux de la déforestation :la reconnaissance des autochtones comme propriétaires des terres où ils vivent durant les siècles, l’application de la loi, les solutions de rechange pour les autochtones qui exploitent abusivement la forêt, l’éducation mésologique démontrant l’importance de la forêt et la punition des récalcitrants.

Signalons que Certaines autorités corrompues ferment les yeux sur l’exploitation illégale des forêts, d’autres sont eux-mêmes impliquées dans le commerce illégal des bois. Ce qui crée l’incertitude.

 

A cette heure de la pandémie, la COVID-19 et la déforestation peut influer l’un sur l’autre. La pauvreté qui est la cause principale de la déforestation a été aggravé par la présence de la pandémie.

 

 

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