En marge de la vingt sixième Conférence des Parties sur changement climatique(COP26) qui se tient à Glasgow en Ecosse du 31 octobre au 12 novembre 2021, les organisations  de la société civile environnementale de la République Démocratique du Congo sous le haut parrainage du Premier Ministre, ont organisé la deuxième édition de la marche pour le climat où il a demandé au gouvernement d’agir maintenant car, les effets du changement climatique menacent non seulement le pays, mais la planète toute entière.

Pour Junior TCHITEYA responsable de SAVE TOMOROW, 50 ans après les premières  diuiscussions sur les enjeux du developpement durable et près de 30 ans depuis les négociations climatiques, les choses n’ont pas évolué et nous sommes très loin des engagements pour atteindre des efforts aux niveaux nationaux de réduction des émissions afin de maintenir la température en dessous de 2°C.

« Nous sommes la RDC, l’un des pays vulnérable aux effets du changement climatique, nous sommes un pays en même temps qui possède plusieurs ressources naturelles qui permettent à la planète terre de relever les défis climatiques, c’est ainsi que nous conscientisons les compatriotes à interpeler les décideurs de quitter le discours pour le concret. » a-t-il déclaré.

Il a aussi renchérit que leur mobilisation poursuivait cinq objectifs : la mise en place du conseil national de l’environnement et du développement durable ; que les 10% du budget national soient affectés à la riposte climatique à partir de 2022 ; que le programme 1 milliard d’arbres s’exécute de manière effective, lancé depuis plus de deux ans par le chef de l’Etat, mais d’action concrète sur terrain ; la justice climatique qui place la femme au centre de la solution et la vraie politique d’emploi REDD.

« Nous ne voulons pas rester en arrière, on nous a promis les fonds depuis 2010 pour que nous puissions nous adapter aux effets du changement climatique, on a fait plusieurs réunions, mais sans succès, alors que nos sols sont devenus nus causés par les pluies, les canicules provoquent des maladies cardiovasculaires, les avortements bref,  les maladies climatiques sont légion avec le paludisme en tête. Nous avons aussi le problème des inondations, de pollution des eaux et plusieurs autres qui frappent nos villes. Sans financement nous n’allons pas nous en sortir. » A ajouté le professeur KABASELE YENGAYENGA, physicien spatial.

Rappelons que cette marche qui est  partie du boulevard Sendwe jusqu’à la place commercial, 7éme Rue dans la commune de Limete, a connu la participation de plusieurs organisations de la société civile environnementale dont SAVE TOMOROW, REDD, CNJSCE, PARTI ECOLOGIQUE SOLEIL, CJPDEF ASBL, JPCDI…

Serge GATA