Au cours d’un atelier organisé le mardi, 27 septembre 2022 au Cercle Elais de Kinshasa, African Wildlife Fondation a clôturé le projet de Renforcement des capacités pour lutter contre le trafic d’espèces sauvages en République Démocratique du Congo (INL RDC 2018) sur une notre de grande satisfaction de toutes les parties prenantes.

Lancé en Aout 2018 pour lutter contre le braconnage et le trafic illicite d’espèces sauvages en République Démocratique du Congo afin de protéger les espèces fauniques en péril ou menacées d’extinction, notamment les éléphants de forêt, les pangolins et les espèces de grands singes persécutés pour leurs ivoires, leurs viandes ou écailles ou qui sont commercialisés vivants comme animaux de compagnie, ce projet s’est pointé comme un vrai levier d’appui à l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature(ICCN).

Le projet s’était proposé au travers ses objectifs spécifiques de renforcer les capacités des services et agences qui interviennent dans la chaine de l’application de la loi et la répression en matière de lutte contre le trafic d’espèces sauvages en République Démocratique du Congo, en particulier l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature(ICCN), chargé de la gestion globale de la faune sauvage, y compris les aires protégées, les membres du corps du pouvoir judiciaire notamment les juges et les magistrats, les douanes, et la polices.

Dans son mot de clôture, ANTOINE TABU, Directeur pays de African Wildlife Fondation a loué les efforts fournis par l’équipe du projet pour l’atteinte des objectifs et invités parties prenantes à s’intégrer d’avantages dans cette affaire de luttes contre le braconnage et le trafic illégal des espèces sauvages. « Pour lutter efficacement contre la criminalité faunique dans le paysage africain, arrêter le massacre, arrêter le trafic et arrêter la demande car, il n’est jamais tard pour mieux faire ». A-t-il déclaré.

« Bien que ce projet soit un succès, mais nous avons fait face aux défis majeurs qui ne nous a pas rendu la tâche facile à savoir : l’avènement de COVID19 ; la lenteur des agences de contrôle à nommer à temps réel les stagiaires pour le contrôle ; l’insécurité sur certains sites de projet ; difficultés d’accéder aux données des dossiers judiciaires ayants trait à la criminalité faunique et le manque d’un nombre suffisant d’enquêtes à l’ICCN. Tous ces défis ne nous ont pas empêché de mieux faire notre action du terrain, voire d’aller au-delà de certains objectifs ». A ajouté Joe KASONGO, Responsable du projet INL RDC.

 Le projet INL RDC 2018 se clôture sur les très bonnes impressions des parties prenantes, mais avec les perspectives d’avenir à savoir : travailler davantage sur la lutte contre la corruption ; le renforcement de la collaboration inter-agences ; l’amélioration de la capacité de détection ; le réseautage et le mentorat ; la gestion et le stockage des spécimens et le cyber crime.

Serge GATA