La onzième la onzième édition du Réseau pour l’Environnement et la Sécurité dans les Aires Protégées qui se tient à Moanda, du 24 au 29 mai 2021 a fixé la problématique des droits humains dans la gestion des aires protégées comme l’un des axes prioritaires pour ce grand cadre d’échange.
Au cours de la deuxième journée de la réunion, la coordination de la cellule qui participe pour la première fois à ce cadre de concertation a bel est bien explicité les zones d’ombres que beaucoup de participants avaient encore sur le fonctionnement de la cellule.
« Nous avons épinglé les raisons qui ont poussé la direction générale de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature à mettre en place la cellule des droits humains, nous avons présenté la cellule elle-même, ses objectifs et ses animateurs afin que les participants réalisent effectivement qu’il y a un lien entre les droits de l’hommes et la conservation de la nature. » a déclaré Georges MUZIBAZIBA, coordonnateur de la cellule des droits de l’homme.
Cette cellule se planche sur toutes les questions de violation des droits de l’homme dans les aires protégées et ses environs.
« Aujourd’hui c’est vraiment une urgence d’avoir cette cellule au sein de l’ICCN, parce qu’aujourd’hui personne n’ignore que le droit de l’environnement est un droit de troisième génération et la cellule va actionner tous les mécanismes mis à sa disposition pour aider l’institution. » a-t-il renchéri.
Signalons qu’après débat sur l’exposé de la cellule, plusieurs recommandations et propositions ont été soumis à la coordination pour une amélioration de l’œuvre de la structure.
Serge GATA
01 Octobre 2024
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