Pendant le déroulement de la onzième Edition du Réseau pour l’Environnement et la Sécurité dans les aires protégées, quatre groupes ont été créé le mercredi, 26 mai pour réfléchir sur les causes et approches pour la réduction des violations des droits humains dans les aires protégées et le fonctionnement de la cellule des droits de l’homme.

Une analyse FFOM (Force Faiblesse Opportunité et Menace) a été faite par chaque groupe de travail pour dégager une lumière sur le sujet.

Il se dégage deux courant pour la question des violations des droits l’homme : Il s’agit des légalistes et les praticiens. Les légalistes restent figés à la loi, cherchant à la faire appliquer dans toute sa rigueur, sans des fois tenir compte de la réalité du terrain, tandis que les praticiens sont des personnes qui vivent au quotidien les réalités du terrain, et qui ne sont pas facilement compris pour leurs actes du terrain. Plusieurs cas du terrain ont été relevés pour illustrer ce que les chefs des sites et les écogardes rencontrent dans l’exercice de leur fonction, surtout dans l’aspect de la lutte anti braconnage. Néanmoins, les juristes présents dans la réunion suivent avec attention particulière et canalisent les différentes interventions pour ne pas induire l’institution en erreur sur cette matière. Signalons que l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature a mis en place cette cellule pour réduire sensiblement les cas de violations connus régulièrement dans les aires protégées, des fois qui restent impunis.

Serge GATA