Le monde entier tend vers la création des aires protégées marines qui renferment une très grande biodiversité et qui sont considérées comme des forêts vierges, afin de donner une vraie réponse à la situation présente du changement climatique.
« Nous sommes en train d’étudier au niveau de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ce mécanisme qui est déjà développé dans plusieurs pays du monde, parce que depuis un certain temps, le centre du patrimoine de l’UNESCO et la Banque Mondiale s’intéressent beaucoup plus à la faune et flore marine qui présentent un intérêt particulier», a mentionné le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature., Cosma WILUNGULA.
Le docteur Cosma a fait savoir que son institution se focalise essentiellement sur l’identification des espaces continentaux ignorant cet aspect essentiel des aires protégées marines, pourtant très important dans la régulation du climat de la planète.
« Il est grand temps, qu’à travers notre fleuve, nos grandes rivières et même nos lacs nous puissions examiner la grande biodiversité que regorge notre pays, afin que nous ayons beaucoup d’aires protégées marines », renchérit le DG de l’ICCN.
Rappelons que la République Démocratique du Congo a déjà fait son premier pas à travers la création du parc marin des Mangroves situé à Moanda dans la province du Kongo-Central, lequel parc a une superficie de 25.000 hectares contenue dans les 37km restants de la partie littorale.
Serge GATA
01 Octobre 2024
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