Le parc national de la Garamba connaît une diminution sensible des espèces animales phares qui le composent. Depuis l’indépendance du pays, environ 86% de son cheptel ont disparu. Les observateurs tirent la sonnette d’alarme, rapporte radiookapi.net

Les espèces actuellement sous menace d’extinction sont l’éléphant, la girafe, l’okapi et le rhinocéros. Selon une source de ce parc, la Garamba compte à ce jour 10 000 éléphants contre 50 000 en 1960, et 150 girafes contre 800 à la même période. Quant au rhinocéros, les statistiques présentées sont plus alarmantes encore : une seule tête en 2007, et zéro en 2008 contre 1 300 en 1960.

Le parc national de la Garamba souffre, en fait, de son abandon presque total. D’une superficie de 4 924 Kilomètre carré, et à cheval entre le territoire de Dungu et celui de Faradje, le site est à la merci des prédateurs de tous bords. Les populations aussi bien locales que celles du Sud Soudan et les combattants de la LRA y pratiquent un braconnage dévastateur. L’insuffisance du personnel de garde explique en partie cette situation. Faute de moyens logistiques et de motivation, les 150 gardes parc de ce site ne contrôlent que le tiers de l’espace.