Dans une conférence de presse tenue au jardin Botanique de Kinshasa, le jeudi, 22 juillet 2021, le Directeur General de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, le Docteur Cosma WILUNGULA a annoncé officiellement le retrait du Parc National de la Salonga des sites en péril du patrimoine Mondial, après avoir présenté leurs moyens de défenses le lundi, 19 juillet 2021, à la 44^ème session du fonds pour le patrimoine mondial de l’humanité qui se tient en chine.

  C’est depuis 1984 que  les cinq sites de la République Démocratique du Congo (parc national des Virunga, parc national de la Garamba, parc national de Kahuzi Biega, parc national de la Salonga et la Reserve de la Faune a Okapi) ont été inscrit sur la liste des biens du patrimoine mondial parce qu’ils détiennent des valeurs exceptionnelles universelles, qui ne sont pas presque dans d’autres pays. C’est ainsi que l’humanité s’en approprie pour les préserver.  Mais ces biens du patrimoine mondial ont connu des problèmes depuis 1994, à cause de la guerre de génocide Rwandais, il y a eu entrée massive de la population en RDC et cette émigration a causé la dégradation des sites à des différents niveaux, ce qui a poussé qu’en 1999, tous les cinq sites ont été inscrits à liste de patrimoine en péril.

« Depuis plus de vingt ans, nous avons perdu le label du patrimoine mondial, nous étions dans les difficultés de pouvoir attirer suffisamment des investisseurs et les bailleurs de fonds, parce que nous étions des parcs qui ont fait à ce que l’humanité puisse adopter ces parcs et les lister comme les biens du patrimoine mondial. Aujourd’hui nous vous annonçons une bonne nouvelle, le Parc National de la Salonga vient d’être retiré de liste en péril des sites du patrimoine mondial grâce à un travail de restauration et de gouvernance réelle qui ont fait que nous commençons à récupérer les valeurs universelles exceptionnelles perdu par la dégradation au niveau de cinq sites du patrimoine mondial. » a-t-il déclaré le Docteur Cosma WILUNGULA, DG de l’ICCN.

Au cours de cette même conférence, le Directeur Général de l’ICCN a passé en revue plusieurs autres situations qui touchent le secteur de la conservation, entre autre l’arrêté interministériel du 24 juin 2020, portant  des taux des droits, taxes et redevance à percevoir à l’initiative du ministère de l’Environnement et Développement Durable en matière de faune et flore, qui vient anéantir tous les efforts consentis pour la conservation en RDC, aussi la situation de chef MAI MAI Jackson qui a tué dix-neuf écogardes.

Signalons que l’Institut Congolais pour la conservation de la Nature (ICCN) travaille d’arrache-pied pour faire sortir les quatre autres sites qui sont encore dans la liste rouge du Fonds pour le patrimoine mondial.

Serge GATA