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RDC Trois fonctionnaires tués pour avoir tenté de protéger des éléphants

RTEC Edition
RDC : Trois fonctionnaires tués pour avoir tenté de protéger des éléphants
20 mars 2014 --- Le parc national de la Garamba, situéŽ dans la province Orientale de la RŽpublique DŽmocratique du Congo, est le dernier sanctuaire pour les éléŽphant d'Afrique, menacŽ é d'extinction par l'intensification du braconnage. Pour tenter de les sauver, les Žquipes du parc mnent une campagne de pose de colliers Žmetteurs munis de GPS sur les animaux, afin de pouvoir les suivre dans leur migration hors du parc et mieux les protŽger des braconniers : Ici, les biologistes Marina MONICO (ˆ g.), Pablo SCHAPIRA PEREZ (accroupi) et le vŽtŽrinaire Pete MORKEL (ˆ dr.) vŽrifient que l'ŽlŽphante assoupie respire normalement. L'Žquipe vient de l'endormir pour lui poser un collier ŽquipŽ d'un GPS.
 

En juin 2014, African Parks et l’ICCN avaient lancé un cri d’alerte contre «le massacre des éléphants du parc». Ci-dessus, trois gardes du parc observent trois éléphants tués par des braconniers, en mai 2014.    PHOTO ARCHIVES AFRICAN PARKS/AP

Agence France-Presse
KINSHASA

Trois fonctionnaires affectés à la surveillance du parc national de la Garamba ont été tués par des braconniers dans cette réserve naturelle du nord-est de la République démocratique du Congo où les éléphants sont particulièrement menacés, ont annoncé vendredi les gestionnaires du parc.

Les trois hommes, un garde de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) ainsi qu’un lieutenant et un soldat des Forces armées de la RDC (FARDC), sont tombés jeudi «dans une embuscade tendue par des braconniers lourdement armés, vraisemblablement sud-soudanais», après avoir été envoyés pour prêter main-forte à une autre équipe contre ce groupe, indique un communiqué du réseau African Parks, qui gère le parc de la Garamba de concert avec l’ICCN.

Classée au patrimoine mondial de l’humanité, la Garamba est située dans l’extrême nord-est de la RDC, à la lisière du Soudan du Sud et près de l’Ouganda, dans une région enclavée et instable du fait de la présence de rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).

En juin 2014, African Parks et l’ICCN avaient lancé un cri d’alerte contre «le massacre des éléphants du parc», sous le coup d’attaques de rebelles de la LRA, de groupes armés du Soudan du Sud, de déserteurs de l’armée congolaise et d’autres braconniers, alors même que s’intensifiaient les efforts contre ces activités criminelles.

Les gestionnaires du parc indiquaient à l’époque que 68 éléphants (soit environ 4 % de la population du parc) avaient été tués en deux mois.

Fin mars, alors même que s’ouvrait au Botswana une conférence internationale pour tenter de sauver l’éléphant d’Afrique, African Parks annonçait que pas moins de trente éléphants avaient été tués dans la Garamba en moins de deux semaines.

Selon les experts réunis à cette conférence, l’existence de l’éléphant d’Afrique à l’état sauvage est menacée à court terme par l’explosion du braconnage, alimenté par la demande d’ivoire en Asie et au Moyen-Orient, et la destruction de son habitat.

Comme les quatre autres réserves naturelles de la RDC classées par l’UNESCO, la Garamba figure sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité en péril depuis la derniè

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