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CONSERVATION DE LA NATURE LES KATAWALISTE S’OPPOSENT A L’EXPLOITATION PETROLIERE AU SALONGA

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CONSERVATION DE LA NATURE : LES KATAWALISTE S’OPPOSENT A L’EXPLOITATION PETROLIERE AU SALONGA

Habitant la forêt depuis l’Etat Indépendant du Congo, la communauté Katawaliste s’oppose à tout projet visant à les déposséder de leurs terres, au profit d’une quelconque exploitation forestière. En séjour à Kinshasa, le chef MVITA SILO MASIYA, représentant légal de cette communauté a saisi le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature le Jeudi 20 Juin, pour exprimer sa désapprobation.

 

Dans une déclaration à la presse, le chef Mvita « regrette que la partie de la forêt cédée à l’Etat congolais pour le besoins de la conservation de la biodiversité soit convoitée pour autre chose. Il est hors de question qu’on détourne cet usage noble pour les générations futures au motif de l’exploitation pétrolière ».

Pour lui, le territoire national est gratifié par des ressources pétrolières dans 25 des 26 provinces du pays. De telle manière que «  Cette exploitation mérite d’être fixée en d’autres lieux que dans les parcs qui constituent aujourd’hui un patrimoine mondial ».

 

Leur message écrit, dont copie aux institutions  de la République, a été affectivement réceptionné par le patron de l’ICCN, le Docteur Cosma WILUNGULA qui a dit « toute sa satisfaction de voir que les chefs coutumiers soient arrivés au niveau de mener telle démarche ».

Il est appert qu’au-delà du formalisme administratif, « cet acte traduit le niveau de maturité de notre peuple » a-t-il reconnu. « La réponse est connue, nos lois et les conventions internationales n’autorisent pas une exploitation pétrolière dans les aires protégées » a conclu le DG de l’ICCN.

 

Par la même occasion, il a informé ses interlocuteurs, de l’existence d’une pétition signée par les différentes catégories de la population contre, justement les velléités d’exploitation forestière dans les aires protégées.

 

Rappelons que la Salonga, c’est plus de 30 mille km2, une superficie équivalent à la dimension de la Belgique ; et un coin où tapissent les tourbes dont le rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique est sans égal, estime Kafando Pierre, Manager de ce site. Il est un repère unique au monde pour les bonobos, espèce du primate proche de l’homme.

         

François MUKANDILA

 

 

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