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Forêts du Congo Les communautés riveraines d’Oshwe se mobilisent contre la SODEFOR

RTEC Edition

Plusieurs centaines de membres des diverses communautés riveraines du territoire d’Oshwe dans la province de Bandundu, ont protesté contre l’exploitation forestière par la SODEFOR (Société de Développement Forestier).
Leurs manifestations se sont déroulées pendant une réunion organisée par la SODEFOR du 9 au 11 septembre, qui visait à initier un cadre de concertation avec les communautés du territoire d’Oshwe.

 

 

Le ras le bol des communautés riveraines

Ce n’est pas la première fois que la SODEFOR, filiale du groupe Nordsudtimber (NST) basé au Liechtenstein, est ouvertement critiquée pour les préjudices causés aux communautés d’Oshwe et pour ses piètres contributions au développement local.
De la ville à la salle de la réunion, les manifestants ont à leur tour démontré leur ras-le- bol en scandant des slogans tel que : « toboyi SODEFOR » (nous ne voulons plus de SODEFOR)

La SODEFOR doit respecter le volet social de ses engagements !

Le code forestier de 2002 exige des compagnies forestières la signature de la clause sociale du cahier des charges, comme une des conditions préalables à la signature de contrat de concession forestière.

De plus, la SODEFOR aspire à acquérir un label de « gestion durable des forêts », telle qu’une certification FSC et prépare déjà à cette fin un pré-audit. Contrainte par ces exigences, la SODEFOR et ses partenaires n’ont plus d’autres choix que de se rapprocher des communautés locales et peuples autochtones.
Mais les communautés riveraines restent sur leurs gardes et insistent pour que des conditions préalables, tel que le paiement de leurs droits liés à plusieurs années d’exploitation des forêts par SODEFOR, soient remplis avant d’entamer tout processus de négociation.

Du sel et du savon
envoyé par gpfrance. – L’actualité du moment en vidéo.

Greenpeace appelle le Gouvernement congolais à renforcer le moratoire

L’exploitation industrielle des forêts n’est pas un bon modèle pour le développement du pays, car elle conduit à une dégradation dangereuse des forêts intactes et des zones à haute valeur de conservation.
Greenpeace demande au Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme de prendre un arrêté fixant le délai de signature de la clause sociale du cahier des charges, au-delà duquel aucun contrat de concession forestière ne pourra être signé.

Le gouvernement congolais ne devrait donc pas étendre l’exploitation industrielle forestière dans les forêts intactes et de haute valeur de conservation mais renforcer le moratoire existant sur de nouvelles allocations. Avec l’appui des bailleurs de fonds, il devrait continuer à s’investir dans l’assainissement de la filière du bois et développer une stratégie appropriée, encourageant des modèles de développement alternatifs plus efficaces dans la lutte contre la pauvreté, la sauvegarde des forêts naturelles et de la biodiversité ainsi que la lutte contre le changement climatique.

Source: https://www.greenpeace.fr/

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